Régates Bois-De-La-Chaise 2014 ( Noirmoutier - RBC 2014 )
Quelques exemplaires disponibles au commerce en impression sur toile montée sur châssis de 2 cm au format 90 x 60 cm. Les Régates 2010 aux Régates 2018, photos sur commande.
D.B PHOTOGRAPHE
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Pen Duick est le nom du premier bateau d'Eric Tabarly, un cotre à corne, donné par son père. Ce fut également le nom de ses différents voiliers, de Pen Duick II à Pen Duick VI, avant l'avènement du sponsoring. Ce nom signifie en breton (la graphie est francisée, l'orthographe correcte étant Penn Duig) « petite tête noire » (pen : tête, du : noir, et ick est la marque du diminutif). C'est ainsi que l'on désigne les mésanges noires.
Le premier Pen Duick (qui ne porte pas de numéro) est un voilier construit par les chantiers Gridiron and Workers à Carigaloe près de Crosshaven en Irlande, d'après les plans d'un architecte écossais de grande renommée, William Fife III, en 1898, sous le nom de Yum. Ce bateau, déjà passé en plusieurs mains, fut acheté en 1919 par Jacques Richepin qui le rebaptisa Cora V (en l'honneur de son épouse, l'actrice Cora Laparcerie ).
En 1935, le « Yum » devenu entre-temps le « Butterfly », est acquis par la famille Lebec de Nantes qui le rebaptise « Pen Duick ».
En 1938, Guy Tabarly, le père d'Éric, qui réside aussi à Nantes, découvre le bateau alors en hivernage dans un bras mort de la Loire, puis le rachète aux frères Lebec qui ne peuvent plus en assurer l'entretien. C'est à son bord qu'Éric Tabarly apprend à naviguer en compagnie de ses parents et sa sœur cadette.
Avant la Seconde Guerre mondiale Guy Tabarly conduit le Pen Duick dans une vasière de Bénodet . Il y restera durant tout le conflit. À cette époque, faisant face à une pénurie de plomb, les autorités menacent de démanteler le bateau pour récupérer le métal se trouvant dans la quille, mais les Tabarly sauveront Pen Duick, prétendant que celle-ci est en fonte. Cependant, après plusieurs années de manque d'entretien, le navire est en mauvais état, le rendant dangereux à la navigation. Faute de pouvoir payer les travaux, son père le met en vente. En 1952, comme il ne trouve pas d'acheteur, Éric persuade son père de le lui donner, car il en est tombé amoureux depuis le premier jour.
Quelques années plus tard, quand Éric peut s'occuper de son bateau, il le confie aux chantiers Costantini à La Trinité-sur-Mer afin d’évaluer les travaux à effectuer. Mais la coque du voilier est trop pourrie pour être remise en état de façon traditionnelle. Ne pouvant financer les travaux, malgré le fait d'avoir réalisé d'énormes économies sur sa solde de militaire, il propose alors à Marc et Gilles Costantini de relever un défi inédit pour sauver son bateau : refaire une coque neuve en appliquant sept couches successives de tissus de verre et de résine polyester sur l'ancienne coque utilisée comme un moule mâle. La construction en polyester était à ses débuts, jamais on n'avait construit de voilier aussi grand et lourd. C'était la plus grande coque de ce type à cette époque.
Le gréement comporte une grand- voile à corne, un flèche, un foc, une trinquette, un clin foc et un foc ballon au portant.
Alors qu'Éric est à l'école navale de Brest, il s'entraîne à naviguer pour participer aux régates du sud de l'Angleterre…
Le bateau reçoit une rénovation à l'ancienne dans les chantiers de Raymond Labbé en 1983 à Saint-Malo, et a fêté son centenaire en mai 1998.
Éric Tabarly s'est toujours opposé à l'inscription de « son » bateau au titre des Monuments historiques
C'est pendant un convoyage du Pen Duick que, dans la nuit du 12 au 13 juin 1998, Éric Tabarly perd la vie en tombant à la mer, lors d'une traversée vers l'Irlande
© https://fr.wikipedia.org/wiki/Pen_Duick
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