" Les places et la Grande-Rue "
La place de l'Hôtel-de-Ville, autrefois place du Marché avec ses vieilles halles, est le centre vital de Noirmoutier. A l'ouest, l'hôtel-de-ville et la maison Bévier qui furent construits ensemble à la même époque. L'hôtel-de-ville, acheté par la commune en 1884, subit aussitôt des transformations, superbes pour l'époque, regrettables pour nos yeux d'amateurs du XXé siècle. Le beffroi qui lui donnait une certaine distinction disparut en 1974 !... La municipalité n'ayant pas jugé utile de le restaurer...hélas !
Au nord : l'hôtel de Noizillac. Il tire son nom du sieur de Nouzillac qui le fit édifier vraisemblablement au XVIé siècle. L'immeuble fut acheté ensuite au XVIIé siècle par Vincent Bouhier de Beaumarchais, dont nous avons fait connaissance au Fort-Larron. Une tour carrée, percée d'une fenêtre sur chaque face, domine l'immeuble et la ville tout entière.
Beaucoup de maisons de la Grande-Rue, datent du XVIIè siècle et du XVIIIè siècles. Certaines sont encore visibles et remarquables ; ce sont principalement les maisons de Tinguy, Richer, Guéry-Fortinière et Pelletier : maison natale de Sainte-Marie-Euphrasie Pelletier. Elle abrite une jolie chapelle.
" Ses Hôtels du XVIIIè "
L'emplacement de la place d'Armes fut comblé au début du XVIIIè siècle. Avant cette époque, la grève s'avançait jusqu'au pied du château, alimentant les douves en eau de mer.
Cette vaste place bénéficie d'un cadre de grande allure, dont les éléments architecturaux dégagent une harmonie qui fait de cet ensemble le plus attrayant quartier de la ville.
A l'ouest, l'hôtel Jacobsen, qui fut sans doute et qui reste, l'immeuble le plus important de Noirmoutier. Il fut construit en 1767 par Cornils-Guislain Jacobsen, le premier de la lignée noirmoutrine qui s'illustra dans notre île.
L'hôtel Jacobsen, en 1794, le comité révolutionnaire, chargé de juger les suspects envoyés ici de tous les coins de Vendée, siégea dans les salons de cet hôtel réquisitionné.
A l'est de la place, l'hôtel Lebreton des Grapillières, construit à la même époque que son vis-à-vis. Le propriétaire, riche négociant, était venu dans l'île exploiter son commerce lucratif et fut maire de Noirmoutier. restauré avec maîtrise, c'est aujourd'hui un établissement de grande classe qui porte le nom : hôtel du général d'Elbée.