Barbâtre est un bourg important. Le territoire de la commune, qui se termine avec celui de l'île à la pointe de la Fosse, est d'une grande surface, bâtie sans discontinuité jusqu'à l'entrée du pont de Noirmoutier, de chaque côté de la route secondaire qui lui donne accès.
Barbâtre fut habité dès les premiers siècles de notre ère, mais aucune trace d'occupation préhistorique ne permet de faire remonter plus loin ses origines : ce qui concorde avec les études géologiques. Au cours de cette période, Barbâtre était sous les eaux, ou peut-être un simple îlot calcaire.
Ce qui est certain, c'est que cette agglomération devint très vite la capitale du sud de l'île. Une paroisse y fut fondée au bas moyen-âge, et Barbâtre partagea dès lors, et toujours par la suite, l'hégémonie insulaire avec Noirmoutier-en-l'île. Seconde commune de l'île après la révolution, elle demanda à rentrer sous la tutelle de Noirmoutier, à la suite des désastres de 1793-1794 - Guerres de vendée -
Cette église, reconstruite au début du XIXè siècle, a un certain caractère. Il faut voir surtout le vieux porche, nommé ici " le ballet " à l'intérieur duquel se trouvent de rustiques bancs de pierre et qui est surmonté d'une vieille statue de granit représentant une Vierge à l'enfant remarquable, dont l'origine est inconnue.
Une grande partie de la vieille bourgeoisie noirmoutrine était naguère oroginaire de barbâtre, qui donna asile longtemps à une population aisée. cette aisance venait en partie du grand rendement des terres à blé.
Sur la côte sud-ouest, appelée ici " la grande Arée ", on retrouve la superbe plage de dix kilomètres. Elle offre aux touristes et estivants tout le confort naturel de son sable fin, de son abri dans les anfractuosités dunaires, de l'ombre de ses pins bordant le rivage, et du plaisir de la pêche.